Formation professionnelle continue : inquiets de l’arrêt prématuré des prises en charge collectives du FIF PL, les LDS réclament des solutions pérennes
Les Libéraux de santé, qui regroupent les 10 principales organisations représentatives des professions de santé libérales, ont pris connaissance via une communication du FIF PL en date du 13 novembre, de l’arrêt des prises en charge des formations collectives pour la fin de l’année 2024. Seuls les dossiers déposés avant le 13 novembre pourront bénéficier des financements du FIF PL.
Comme l’année passée, l’enveloppe allouée par France Compétences au FIF-PL a été atteinte, ne permettant pas au fonds d’assurance formation des professions libérales d’honorer l’ensemble des formations collectives.
Les Libéraux de santé déplorent que l’augmentation du nombre de professionnels libéraux n’ait pas été assez anticipée et s’inquiètent d’une situation qui prive une fois de plus les professionnels de santé de formations professionnelles indispensables.
Le FIF PL contribue au financement d’actions de formation continue essentielles, notamment dans le domaine de la prévention et des nouveaux modes de prise en charge. Malgré leur intérêt indiscutable pour le système de santé, la qualité des soins délivrés aux patients et la transformation du système de santé, ces formations ne bénéficient d’aucun soutien dans le cadre du Développement professionnel continu (DPC).
Quelques exemples de formations collectives qui figuraient au programme 2024 du FIF PL :
- Éducation à la santé et prévention (chirurgiens-dentistes),
- Traitement de la douleur, prise en charge des plaies chroniques (IDEL),
- Kinésithérapie pédiatrique, troubles musculosquelettiques (masseurs-kinésithérapeutes),
- Plaies et cicatrisation (pédicures-podologues),
- Rééducation périnéale (sages-femmes) …
A l’heure où la prévention est érigée à juste titre en étendard pour transformer le système de santé, l’arrêt des formations collectives un mois et demi avant la fin de l’année n’est pas acceptable. L’arrêt des formations est avant tout une mauvaise nouvelle pour les patients, qui sont ainsi privés des dernières innovations en matière de prise en charge et de prévention.
En 2023, les professionnels de santé avaient subi une situation similaire. Des mesures drastiques ont alors été prises pour éviter que cela se renouvelle, comme la diminution de la prise en charge ou encore l’instauration de quotas de participants par organisme de formation. France compétences avait aussi accordé une légère augmentation de l’enveloppe au FIF PL pour 2024. La cotisation Urssaf au titre de la formation professionnelle a par ailleurs augmenté pour les professionnels. Force est de constater que ces dispositions ne sont pas suffisantes au regard de la progression du nombre de professionnels libéraux à former chaque année.
Pour rappel, un changement réglementaire intervenu en 2020 a par ailleurs imposé aux Fonds d'assurance formation (FAF) de reverser les excédents de trésorerie à France compétences. Le FIF PL a ainsi été contraint de verser la somme de 16 millions d’euros, dont seulement 11 millions d’euros ont été réengagés dans des conventions de formation entre le FIF PL et les organismes. Ainsi, les LDS appellent France Compétences à une plus grande transparence concernant le découpage des fonds alloués à la formation des professionnels libéraux.
Les Libéraux de santé estiment que cela ne peut plus durer. Une réflexion sur le financement des formations doit être menée en urgence au travers des instances que sont le FIF PL et l’UNAPL.
Un débat doit s’ouvrir rapidement afin d’éviter une nouvelle situation de blocage l’an prochain. Les LDS se tiennent à la disposition de France Compétences pour trouver des solutions qui permettront à tous les professionnels qui le souhaitent de bénéficier de formations collectives indispensables afin de préserver la qualité des prises en charge et développer la prévention.
Les Libéraux de santé, qui regroupent les 10 principales organisations représentatives des professions de santé libérales, ont pris connaissance via une communication du FIF PL en date du 13 novembre, de l’arrêt des prises en charge des formations collectives pour la fin de l’année 2024. Seuls les dossiers déposés avant le 13 novembre pourront bénéficier des financements du FIF PL.
Comme l’année passée, l’enveloppe allouée par France Compétences au FIF-PL a été atteinte, ne permettant pas au fonds d’assurance formation des professions libérales d’honorer l’ensemble des formations collectives.
Les Libéraux de santé déplorent que l’augmentation du nombre de professionnels libéraux n’ait pas été assez anticipée et s’inquiètent d’une situation qui prive une fois de plus les professionnels de santé de formations professionnelles indispensables.
Le FIF PL contribue au financement d’actions de formation continue essentielles, notamment dans le domaine de la prévention et des nouveaux modes de prise en charge. Malgré leur intérêt indiscutable pour le système de santé, la qualité des soins délivrés aux patients et la transformation du système de santé, ces formations ne bénéficient d’aucun soutien dans le cadre du Développement professionnel continu (DPC).
Quelques exemples de formations collectives qui figuraient au programme 2024 du FIF PL :
- Éducation à la santé et prévention (chirurgiens-dentistes),
- Traitement de la douleur, prise en charge des plaies chroniques (IDEL),
- Kinésithérapie pédiatrique, troubles musculosquelettiques (masseurs-kinésithérapeutes),
- Plaies et cicatrisation (pédicures-podologues),
- Rééducation périnéale (sages-femmes) …
A l’heure où la prévention est érigée à juste titre en étendard pour transformer le système de santé, l’arrêt des formations collectives un mois et demi avant la fin de l’année n’est pas acceptable. L’arrêt des formations est avant tout une mauvaise nouvelle pour les patients, qui sont ainsi privés des dernières innovations en matière de prise en charge et de prévention.
En 2023, les professionnels de santé avaient subi une situation similaire. Des mesures drastiques ont alors été prises pour éviter que cela se renouvelle, comme la diminution de la prise en charge ou encore l’instauration de quotas de participants par organisme de formation. France compétences avait aussi accordé une légère augmentation de l’enveloppe au FIF PL pour 2024. La cotisation Urssaf au titre de la formation professionnelle a par ailleurs augmenté pour les professionnels. Force est de constater que ces dispositions ne sont pas suffisantes au regard de la progression du nombre de professionnels libéraux à former chaque année.
Pour rappel, un changement réglementaire intervenu en 2020 a par ailleurs imposé aux Fonds d'assurance formation (FAF) de reverser les excédents de trésorerie à France compétences. Le FIF PL a ainsi été contraint de verser la somme de 16 millions d’euros, dont seulement 11 millions d’euros ont été réengagés dans des conventions de formation entre le FIF PL et les organismes. Ainsi, les LDS appellent France Compétences à une plus grande transparence concernant le découpage des fonds alloués à la formation des professionnels libéraux.
Les Libéraux de santé estiment que cela ne peut plus durer. Une réflexion sur le financement des formations doit être menée en urgence au travers des instances que sont le FIF PL et l’UNAPL.
Un débat doit s’ouvrir rapidement afin d’éviter une nouvelle situation de blocage l’an prochain. Les LDS se tiennent à la disposition de France Compétences pour trouver des solutions qui permettront à tous les professionnels qui le souhaitent de bénéficier de formations collectives indispensables afin de préserver la qualité des prises en charge et développer la prévention.